Ça ressemble à quoi un voyage international post-pandémie ?

Le 9 juillet dernier, je prenais l’avion, non sans appréhension. L’aéroport de Montréal va-t-il être vide ? Comment va se passer le vol avec un masque ? Quelles mesures sanitaires sont mises en place et lesquelles sont respectées ? Je vous raconte mon voyage avec Air Canada, de Montréal à Paris.

Les changements se font ressentir dès l’arrivée à l’aéroport. Seules 4 entrées sont accessibles, et ce, uniquement pour le personnel et les voyageurs. Aucun accompagnant ne peut entrer dans l’aérogare, sauf exception. À chaque entrée, un point de contrôle sanitaire avec un agent, évidemment masqué. Quelques questions sont posées sur notre état de santé et notre destination. C’est aussi le premier moment où nous pouvons nous désinfecter les mains.

À part quelques employés et voyageurs, l’aéroport est quasiment vide. Beaucoup de magasins et restaurants sont encore fermés. L’ambiance est vraiment différente des autres voyages : peu de bruits, contrôle de sécurité sans file, pas d’embrassades, de câlins d’au revoir, seulement quelques vols internationaux dans la journée. Un silence… un peu triste.

Des distributeurs de gel désinfectant sont mis à disposition un peu partout et tout est propre et désinfecté, jusqu’à 10 fois par jour selon le site de l’aéroport. Le masque est obligatoire dans l’enceinte de l’aéroport, lors de l’enregistrement ainsi que pendant toute la durée du vol. Les agent(e)s de bords sont masqué(e)s, ganté(e)s et vêtu(e)s d’une blouse de protection sanitaire.



Après quelques messages rappelant les consignes sanitaires, les agents de bord nous distribuent un sac avec du matériel sanitaire (désinfectant, gants, masques…), une boîte à lunch et une bouteille d’eau. Au menu, wrap, biscuit, craquelins de légumes. Un peu avant l’arrivée, nous avons droit à une deuxième boite à lunch avec compote, eau, biscuit… de quoi nous rassasier au moment souhaité, même si on aimerait mieux pouvoir retrouver le service chaud et le sourire des employés. Mais il faut s’adapter et c’est très suffisant pour le moment.

Finalement, les 7 heures de vol avec un masque se sont bien déroulées. C’est sûr que ce n’est pas idéal et ultra confortable, mais c’est très faisable, surtout en prenant quelques minutes pour boire de l’eau de temps en temps, manger et en profiter pour « changer un peu d’air ».

08h00, heure de Paris, l’avion entame son atterrissage. Avant d’arriver, l’équipage rappelle de remplir un formulaire de localisation de passagers pour la santé publique, qui ne sera d’ailleurs pas réclamé à l’arrivée. L’aéroport de Paris est lui aussi plus calme que d’habitude, mais nettement plus rempli que celui de Montréal.

Il est sûr que les conditions de vol ont changé et qu’il faut encore rester très prudent. Cependant, il est rassurant de voir que tous les efforts sont mis en place pour garantir les mesures sanitaires et assurer la protection des employés et des voyageurs.

Quelle que soit la situation, voir un lever de soleil à plus de 35 000 pieds d’altitude, ça fait toujours chaud au cœur.

Léa Villalba, journaliste indépendante
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